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L’hospice du Grand-Saint-Bernard est situé depuis près de 1000 ans au sommet du col du Grand-Saint-Bernard à 2473 mètres d’altitude qui est l’une des voies majeures de communication entre le sud et le nord des Alpes.
Emplacement des diverses curiosités du Col du Gd-St-Bernard dans la commune de Bourg-St-Pierre.
Même si les chiens de l’hospice sont les figures emblématiques du col, il existe une multitude de curiosités près de l’hospice :
Parkings juste avant l’hospice ou juste après le long du Lac ou encore côté Italie près de la Statue de Bernard de Menthon.
L’utilisation du col du Grand-Saint-Bernard est très ancienne et remonte bien avant l’époque des Romains, mais ce sont ces derniers qui vont construire une route avec ponts, tranchées et tunnels ainsi que plusieurs bâtiments au sommet. Le col est ouvert du mois de mai au mois d’octobre environ avant d’être recouvert par la neige.
Panneau routier du Col du Grand-Saint-Bernard.
Avec le col du Gothard en Suisse et celui du Brenner entre l’Autriche et l’Italie, Le col du Grand-St-Bernard est l’un des plus importants cols alpins pour traverser les Alpes dans l’axe nord – sud. Le col du Grand-Saint-Bernard est le 3e col routier le plus haut de Suisse après le col de l’Umbrail (2503 m) et celui du Nuffenen (2480 m). Le col de L’Umbrail est situé dans les Grisons à la frontière italienne tandis que le col du Nufenen est entièrement en Suisse entre le canton du Valais et celui du Tessin.
Le site du Grand-Saint-Bernard en hiver lorsque le col est fermé à la circulation. Photo : Arnaud Dorsaz, Instagram.
Les bâtiments construits par les Romains disparaissent à la fin de leur empire aux alentours des années 500. C’est vers l’an 1000 que Bernard de Menthon (1021-1080) fait construire un hospice pour aider et secourir les voyageurs. C’est en son honneur que le col prend alors son nom alors que le col s’appelait précédemment col du Mont-Joux, Joux venant de Jupiter en latin. Bernard devient Saint à sa canonisation en 1123.
À noter que Bernard de Menthon va faire construire un autre hospice au col entre le Val d’Aoste en Italie et la Savoie en France qui va prendre également son nom et s’appellera col du Petit-Saint-Bernard, car le col est plus bas (2188 m) que son homologue en Suisse.
Le site archéologique de l’époque romaine du « Plan de Jupiter ».
Le site web de l’hospice du Grand-Saint-Bernard nous indique que l’hospice est actuellement occupée par 4 chanoines et une oblate. Un·e oblat·e est une personne laïque qui vit sa spiritualité dans un monastère.
Dans l’hospice, on peut visiter :
Desaix était un militaire qui s’illustre en Égypte avant de trouver la mort dans la bataille de Marango en Italie contre les Autrichiens. Napoléon lui fait acheminer en 1806 un tombeau depuis Paris qui se trouve présentement dans les escaliers entre le premier et deuxième étage. Le Corps de Desaix est inhumé dans la chapelle.
Le Trésor de l’hospice.
Le Tombeau du Général Desaix.
Le col du Grand-Saint-Bernard est entièrement situé en Suisse, la frontière est située 100 mètres en contrebas et est symbolisée par une borne en pierre. Le poste frontière suisse, qui ne semble plus en activité, est situé juste avant la borne au bord du Lac. En effet, les accords de Schengen dont fait partie la Suisse ont aboli les contrôles aux frontières de leur membres.
Borne frontière en pierre datant de 1931 et poste frontière suisse.
Situé en Italie et en Suisse à 2444 m, le lac s’écoule côté Italie pour former le torrent du Grand-Saint-Bernard.
Le lac du Grand-Saint-Bernard.
Côté Italie, on peut trouver quelques petites maisons vendant des produits touristiques ainsi qu’une jolie presqu’île où l’on peut profiter de tables de pic-nic. Sur une petite butte trône la statue de Bernard de Menthon. Celui-ci tient en laisse le diable à ses pieds.
Statue de Bernard de Menthon.
L’hospice est relié à l’Auberge de l’hospice du Grand-Saint-Bernard par un passage couvert sur la route du col. Au rez-de-chaussée se situe une boutique de souvenir.
L’entrée de l’auberge avec le passage sur la route.
Attenant à l’auberge, se situe l’entrée du magasin monastique avec le chenil et le musée.
Le magasin monastique permet de trouver quelques souvenirs et donne l’accès au chenil et au musée. Il est situé de l’autre côté de la route par rapport à l’hospice du Grand-Saint-Bernard.
Le magasin monastique.
Le musée attenant à l’auberge du Grand-Saint-Bernard permet de se rendre compte, sur plusieurs étages, de l’histoire du col et de son hospice. On peut y découvrir des nombreuses informations comme par exemple les records météorologiques locaux avec un enneigement total de 24 m en 1914 et des vents de 268 km/h en 1990.
Napoléon est la figure emblématique qui franchit le Col en mai 1800 accompagné de 40’000 hommes armés pour relier l’Italie. Le musée retrace les différentes personnes ayant franchi le col avec une erreur notoire, celle d’Hannibal dont on sait maintenant qu’il n’utilisa pas ce col pour combattre les Romains.
Une peinture bien connue de Napoléon franchissant le col du Grand-Saint-Bernard peinte par Jean-Louis David. 
Les Lombards venant d’Italie le franchissent pour venir aider les troupes du Duc de Bourgognes lors des guerres de Bourgognes à la fin du 15e siècle.
Photos du musée.
La présence des Chiens à l’hospice du Grand-Saint-Bernard date du 17e siècle et avait pour but d’aider ou retrouver les voyageurs égarés. L’élevage à partir de chiens de ferme de la région mène à la race actuelle reconnue à la fin du 19e siècle et prend le nom du col.
En 2005, les chanoines remettent l’élevage des chiens à la fondation Barry. Depuis ce moment, les chiens ne vivent plus en permanence au col, mais seulement pendant l’ouverture estivale du col pour perpétuer la tradition et le symbole touristique. Les chiens résident à Martigny au Barryland, nom qui provient d’un chien emblématique, Barry, qui vécu au début des années 1800 et qui sauva des dizaines de personnes.
Les cages du chenil.
Légèrement plus haut que le musée se situe les restes de la gare de départ de l’ancien téléphérique qui fonctionna de 1954 à 1986 et permettait, en été, de bénéficier de la vue sur le Mont-Blanc.
Un tunnel de 6 km de long est creusé en 1964 depuis Bourg-St-Pierre vers l’Italie et Saint-Rhémy-en-Bosses en Italie de permettre de franchir les Alpes en toute saison. Contrairement au St Gothard, le tunnel est payant.
La carte de la randonné en boucle. Photo : valrando.ch
Le col du Gd-St-Bernard avec l’hospice.
Les lacs de Fenêtre dans la commune d’Orsières. Photo : altituderando.com
Une vidéo de France 3 sur le site du col.
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