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Le bisse du Torrent-Neuf est l’un des plus beaux bisses à parcourir en Valais ! Il est situé au-dessus de Savièse, dans le Valais central. Construit en 1430, rénové entre 2005 et 2012, le bisse accueille près de 100’000 visiteurs chaque année.
Une balade relativement facile, d’un peu moins de trois heures, permet de découvrir l’un des bisses les plus audacieux avec des passages le long de parois rocheuses entrecoupés par quatre passerelles suspendues d’une longueur de 90 mètres chacune. Le visiteur découvre alors l’histoire et le fonctionnement des bisses qui font partie du patrimoine valaisan.
Ouvert du début mai à fin octobre, le bisse est gratuit. Il est toutefois fermé entre la buvette des Vouasseurs et celle de Brac en cas de pluie.
Un magnifique passage le long du bisse accroché à une impressionnante paroi rocheuse.
Une des quatre passerelles suspendues avec la vue sur le vallon de la Morge et la vallée du Rhône.
Une vidéo courte sur le bisse de Savièse. (Cliquez sur le titre pour le mode plein écran)
Le bisse de Savièse n’existe plus depuis 1935, date de son abandon et son remplacement par un tunnel sous le Prabé pour acheminer l’eau au village de Savièse.
Depuis 2005, ce n’est pas le bisse dans son entier qui a été restauré, mais un chemin qui suit l’ancien tracé du Torrent-Neuf. Seules quelques sections du bisse ont été restaurées pour que le visiteur puisse se rendre compte de ce que pouvait être le bisse pendant son utilisation pour transporter l’eau.
Le chemin relie les buvettes des Vouasseurs à celle de Brac. Il serpente, dans la forêt, le long de paroi rocheuses et utilise même des passerelles métalliques pour éviter des couloirs le long desquels chutent des pierres. Des panneaux didactiques ainsi que quelques curiosité agrémentent le parcours.
Une des passerelle suspsendues qui permettent d’éviter des dangereux couloirs dans lesquels passaient les bisses et sujets à des chutes de pierres.
Le chemin aller est le même que celui pour le retour. Depuis le parking P2, le parcours est long d’environ neuf kilomètres au total avec un faible dénivelé. Il faut compter environ 3 heures de balade. Tout le chemin est bien sécurisé, mais on fera attention aux petits enfants en leur tenant la main, car il peut exister un risque de glisser entre ou sous les barrières.
Les poussettes sont interdites et les chiens doivent être tenus en laisse. La Torpille recommande un âge minimal de six ans.
Voir plus bas, le section consacrée à l’histoire du bisse du Torrent-Neuf.
Les caractéristiques du parcours depuis le parking P2 jusqu’à la buvette de Brac et retour par le même chemin sont les suivantes :
Le parcours.
Le parcours entre les deux buvettes est agrémenté de cinq panneaux didactiques :
Un panneau didactique le long du chemin du bisse.
Deux parkings sont à disposition, les parkings P1 et P2.
Le parking P2 est le proche et le plus petit des deux parkings. Il faut compter 20 minutes en suivant les panneaux indicateurs bruns “Torrent-Neuf” pour arriver à la buvette des Vouasseurs, point de départ de la balade. Quarante minutes sont nécessaires depuis le P1 situé au lieu dit Binii.
Le parking P2.
Le parking P2.
Depuis le parking, on remonte le tronçon du bisse qui coule en direction de Prafirmin au-dessus du village de Savièse.
Le chemin parcourt une forêt jusqu’à la buvette des Vouasseurs. On peut observer des anciennes petites portes qui permettaient aux paysans d’irriguer leur champs avec l’eau du bisse.
Le début du parcours avec un panneau d’information.
Le chemin commence par monter fortement sur quelques dizaines de mètres pour rejoindre le tracé du bisse.
On rejoint le bisse pour le remonter dans la forêt.
On remonte le bisse du Torrent-Neuf.
La chapelle Sainte-Marguerite fait partie de la paroisse catholique de Savièse et date probablement de la construction du bisse au 15ᵉ siècle pour protéger les ouvriers dans leurs périlleuses tâches d’entretien.
La chapelle se trouve à l’endroit où le bisse quitte le vallon de la Morge pour rejoindre le versant de Savièse.
La chapelle Sainte-Marguerite.
L’intérieur de la chapelle.
Des représentations religieuses dans l’annexe de la chapelle.
La buvette des Vouasseurs se situe à côté de la chapelle. Elle propose des boissons ainsi que des plats simples comme une assiette valaisanne.
La buvette des Vouasseurs avec sa terrasse sur la gauche.
L’intérieur de la buvette.
La terrasse.
Après la buvette des Vouasseurs, le chemin longe le bisse dans le vallon de Morge, le long des parois ouest du Prabé, jusqu’à la buvette de Brac.
Le bisse du Torrent-Neuf dans la forêt.
Une très belle cascade qui vient du haut de la forêt pour se jeter dans le bisse.
Le portail d’entrée au parcours le long du bisse du Torrent-neuf rénové dès 2005, se trouve peu de temps après la buvette des Vouasseurs. Il peut être fermé par temps de pluie et en hiver.
Le portail d’entrée du bisse du Torrent-Neuf.
La première passerelle est longue de 87 mètres. Cette passerelle, comme les trois autres, permet d’éviter des couloirs dangereux.
Le passage par un imposant ours en bronze. Donner des informations à la Torpille sur l’origine de cette sculpture.
Les différents points de vue depuis le bisse sur la versant ouest du vallon de la Morge.
Vue direction sud-ouest sur la vallée du Rhône. Pierre Avoi, l’Aiguille du Tour, le Grand Chavalard, Haut de Cry.
Le zoom direction sud-ouest sur la vallée du Rhône. L’aiguille du Tour à la frontière française est facilement reconnaissable au sommet du plateau du glacier du Trient.
Vue direction ouest avec le Mont Gond et La Fava.
Vue direction nord-ouest sur La Fava sur la gauche, Le Sublage et Le Sérac.
Une affiche présentant des ouvriers de l’époque.
La deuxième passerelle est longue de 95 mètres.
La première place de pique-nique ombragée.
La magnifique structure en feuillet d’ardoise.
Un plaque qui rappelle les risques que prenaient les ouvriers à entretenir le bisse du Torrent-Neuf.
La troisième passerelle est longue de près de 90 mètres.
La reconstitution d’une partie du bisse le long de la paroi visible depuis la passerelle 3. Les pieds des ouvriers ne reposaient que sur une étroite planche de bois.
Une zone rappelle la présence de l’ours qui peuplait autrefois toute l’Europe. Le dernier ours est exterminé en Valais en 1865.
La deuxième place de pique-nique sans ombrage, mais avec une vue magnifique.
Le Sublage (gauche), 2735 m et le Sérac, 2756 m.
En 2011, la petite chapelle Notre-Dame du Torrent-Neuf, creusée dans le rocher, a été aménagée sur le parcours du bisse du Torrent-Neuf.
La chapelle Notre-Dame du Torrent-Neuf avec sa petite cloche que l’on actionne avec un fil.
2016, 2018, 2021, 2024…
L’intérieur de la chapelle dans le rocher.
Le tunnel du Mougerin est construit en 1880 pour que le bisse puisse éviter un virage serré souvent abimé par la force de l’eau.
À l’époque, la traversée du tunnel ne pouvait se faire qu’à genoux en raison de la hauteur beaucoup plus basse comparée à aujourd’hui.
L’intérieur du tunnel.
Juste après le tunnel, la magnifique section du bisse le long des parois rocheuses verticales.
La quatrième et dernière passerelle est longue de près de 90 mètres.
Des filets latéraux et horizontaux protègent des pierres.
La magnifique cascade dont l’eau provient de la source de la Fontana Dzéma.
Après la quatrième passerelle, on traverse la forêt du Jeur du Frène pour rejoindre la buvette de Brac.
Une croix le long du bisse qui vient rappeler les terres catholiques du canton du Valais.
La buvette de Brac.
La buvette de Brac.
La buvette de Brac.
Il est possible de visiter une scierie mue par la force de l’eau, un marteau avertisseur ainsi qu’un parcours le long de la paroi dite des Branlires.
Ces curiosités se visitent avec un bénévole de l’association du bisse de Savièse depuis la buvette de Brac. La visite dure 30 minutes et coute 5 francs en cash par personne.
Il faut se référer à la page d’information du site officiel pour connaître les jours d’ouverture pour la visite de la scierie et la paroi des Branlires.
DONNER A LA TORPILLE DES IMAGES DE LA PAROI DES BRANLIRES !!!
La scierie. Photo Google Mich Farine
L’intérieur de la scierie. Photo Google Florence Glassey
Le bisse le long de la paroi des Branlires en 1934, une année avant son abandon suite au percement du tunnel du Prabé. Photo : abebooks.com.
Le chemin du retour jusqu’au parking est le même que le chemin aller. Il repasse par les quatre passerelles.
La cascade de Fontana Dzéma.
La quatrième passerelle.
Une très courte passerelle.
La très belle reconstitution d’un segment du bisse.
Un pin accroché à la falaise au-dessous du bisse.
Le vallon de la Morge est creusé par la rivière du même nom qui prend sa source au sud du col du Sanetsch pour se jeter dans le Rhône. Au Moyen Âge, cette rivière représentait la limite géographique entre la Maison de Savoie et l’Évêché de Sion, aujourd’hui, elle sépare les communes de Savièse et Conthey.
Le fond du vallon de la Morge avec la route qui mène au col et au lac du Sanetsch.
Le zoom sur le pont du Diable sur la Morge datant du 18e siècle. En dessous, le nouveau pont routier de 1959.
La troisième passerelle suspendue.
La troisième passerelle suspendue avec la vue sur le vallon de la Morge et la vallée du Rhône.
La deuxième passerelle.
Le passage par l’ours en bronze.
La première passerelle suspendue.
Le retour à la buvette des Vouasseurs.
Le retour au parking par la forêt.
Une trouée à travers la forêt qui permet de voir le val d’Hérens avec la Dent Blanche et le Cervin. Ce dernier n’est pas souvent visible de loin en-dessous de 2000 mètres.
Le bisse a été construit au milieu du 15ᵉ siècle et est resté en service pendant près de 500 ans.
Il permettait d’amener d’eau jusqu’au village de Savièse depuis un captage sur la rivière Nétage en amont. Chaque paysan pouvait utiliser l’eau du bisse en ouvrant une petite porte pendant un certain moment de la journée pour irriguer son champs.
En 1935, le bisse est remplacé par un tunnel à travers la montagne du Prabé.
Un plan du bisse de Savièse en rouge avec le tunnel du Prabé en violet.
L’impressionnant travail pour entretenir le bisse le long des falaises peu de temps avant la fin de l’utilisation du bisse en 1935.
Les ouvriers sur des étroites planches en bois au bord du vide dans les années 1930.
Un bisse est un canal à ciel ouvert qui permet d’acheminer l’eau depuis des rivières provenant de la fonte de glaciers vers des terres agricoles pour l’irrigation.
Le bisse est construit selon trois techniques :
Les trois techniques de construction d’un bisse sur un panneau didactique.
Le bisse construit ici suspendu au-dessus du vide et canalisé dans des planches en bois formant un cheneau. C’est la plus impressionnante technique de construction du bisse.
Une vidéo en drone du chemin le long du bisse de Savièse.
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