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Le musée d’Estavayer-le-Lac et ses grenouilles est un musée sur l’histoire d’Estavayer et de sa région situé dans la maison de la dîme, un bâtiment de la ville médiévale resté identique depuis sa construction au 15ᵉ siècle.
Le musée présente également une étonnante collection de grenouilles naturalisées prenant des poses humaines.
La maison de la dîme dans laquelle se trouve le musée.
Des grenouilles présentées en classe d’école.
La salle présentant des armes.
Une vidéo courte sur le musée d’Estavayer. (Cliquez sur le titre pour le mode plein écran)
La maison de la dîme se trouve à l’intérieur de la ville médiévale d’Estavayer-le-Lac. Cet édifice tient son nom de l’impôt qu’elle prélevait sur les récoltes.
La maison de la dîme se trouve le long de la rue du musée (1). Un passage permet de relier la ruelle de la Fausse-Porte (2). Le parc de la Fausse-Porte (3).
La maison de la dîme en rouge.
La maison de la dîme est construite en 1408 par Humbert le Bâtard de Savoie. Avec l’arrivée de Fribourg, elle devient la propriété de la ville d’Estavayer en 1559.
La maison de la dîme en 1907.
La maison de la dîme le long de la rue de la musée.
La rue du musée en direction du nord-est.
Deux presses en bois de chêne se trouvent sous la maison de la dîme. Ils sont les témoins de la production d’huile de noix dans la région d’Estavayer.
Les deux presses du 18ᵉ siècle étaient installées à l’origine à l’huilerie et scierie de Font, près d’Estavayer.
Un des panneaux didactiques expliquant le fonctionnement des presses et la fabrication de l’huile de noix.
Les deux presses depuis la ruelle de la Fausse-Porte.
Les deux presses depuis la rue du musée.
Les deux machines sont exposées sous la maison de la dîme depuis 1980.
Quatre kilos de noix sont nécessaires pour produire un litre d’huile. L’intérieur de la noix, appelé cerneau, est séparé de la coque pour être pressé.
L’huile de noix était utilisée pour l’alimentation et pour l’huile d’éclairage. Les déchets de la presse, étaient utilisés pour la fabrication de gâteaux.
La presse côté ruelle de la Fausse-Porte. Il s’agit d’une presse à volant actionnée manuellement.
La presse côté rue du musée. Elle est composée d’une meule actionnée par l’énergie hydraulique.
La maison de la dîme depuis la ruelle de la Fausse-Porte.
La maison de la dîme (les deux bâtiments sur la gauche) depuis le parc de la Fausse-Porte.
La ruelle de la Fausse-Porte depuis le tunnel sous la maison de la dîme. En arrière-plan, la collégiale St-Laurent.
Un canon exposé dans le parc de la Fausse-Porte, à côté de la maison de la dîme. Il date d’environ 1880 et est composé d’un tube Krupp sur un affût Bofors. Le canon est probablement déplacé de la place de Moudon à son endroit actuel en 1981.
La collégiale St-Laurent depuis le parc de la Fausse-Porte.
Le clocher de la collégiale St-Laurent depuis le parc de la Fausse-Porte.
Le musée d’Estavayer et ses grenouilles se trouve à l’intérieur de la maison de la dîme depuis 1927, il est agrandi en 1941.
L’escalier qui permet d’entrer dans le musée.
Le musée d’Estavayer est composé par cinq parties.
La réception depuis l’entrée du musée.
Les prix d’entrée sont les suivants :
La réception depuis l’intérieur du musée.
La vue d’ensemble de la première salle du musée depuis l’entrée.
La vue d’ensemble de la première salle du musée depuis la réception.
La vue d’ensemble de la première salle du musée depuis les canons.
Une vitrine, à côté de la réception, présente des objets archéologiques découverts dans la région d’Estavayer, à la fin du 19ᵉ siècle, sur les rives du lac de Neuchâtel, témoignant des populations lacustres.
Les objets exposés datent de deux périodes :
Les armes d’hast sont composées d’une lame ou pointe métallique fixée au bout d’un long manche comme une pique, une hallebarde ou une lance.
Deux canons datant de 1836 sur des supports du 18ᵉ siècle.
Deux selles de spahis laissés par des soldats français d’origine du Maghreb lors de leur internement en juin 1940 à Estavayer.
Les selles de spahis sur la droite de l’image.
Des armes de chasse et divers képis.
Des bateaux à vapeur avec la ville d’Estavayer au 19ᵉ siècle avant la correction des eaux du Jura qui abaissa le niveau du lac de Neuchâtel de 2.5 mètres.
Les armoiries des terres et bailliages de Fribourg en 1606. On remarque la présence d’Orbe et Grandson qui furent pendant plus de 300 ans, de la fin du 15ᵉ siècle, à la fin du 18ᵉ, gérés conjointement par Berne et Fribourg. Orbe et Grandson font partie aujourd’hui du canton de Vaud.
Des boulets en pierre pour catapulte provenant probablement du siège d’Estavayer par les Confédérés en 1475.
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De nombreux objets hétéroclites de la vie quotidienne à Estavayer.
Le caïman naturalisé est l’un des seuls éléments de la collection d’animaux naturalisés du musée exposé au public.
Plusieurs type de tableaux ornent les murs de la salle de la vie quotidienne.
L’escalier qui mène aux trois dernières salles.
La pièce des grenouilles propose, dans des vitrines, plus de 100 grenouilles naturalisées et misent en scène dans des environnements humains de la vie courante du 19ᵉ siècle.
Les grenouilles ont été éviscérées par la bouche, remplies de sable et misent en scène avec du fil de fer. Le travail a été effectué par François Perrier (1813-1860), originaire d’Estavayer-le-Lac.
L’escalier qui descend depuis la salle de la ville quotidienne en direction des trois suivantes. Sur la gauche, l’escalier qui descend à la salle des grenouilles. Tout droit, l’accès à la salle sur la vie domestique suivie par celle consacrée aux expositions temporaires.
La salle des grenouilles depuis le bas de l’escalier.
La salle des grenouilles à l’opposé de l’escalier.
Une vitrine exposant des grenouilles.
Des grenouilles à l’école.
Des grenouilles en joueuses de cartes et de billard.
Des grenouilles en soldats à l’exercice.
Une grenouille chevauchant un écureuil lui aussi naturalisé. Photo : amcf-vmkf.ch
La salle consacrée aux expositions temporaires, ici en préparation.
La sortie du musée par la réception.
Voir l’inventaire des objets exposés au musée.
Le circuit des remparts est un parcours de deux kilomètres dans la ville médiévale d’Estavayer. Il permet de découvrir la maison de la dîme, le château de Chenaux, la collégiale St-Laurent, le monastère des Dominicaines, ainsi que de nombreuses portes et tours défensives.
Le parcours du circuit des remparts. Image : estavayer-payerne.ch
La très belle vue sur le château de Chenaux depuis la place de Moudon, lors du parcours du circuit des remparts d’Estavayer.
Une vidéo sur le musée.
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