Sommaire
Le téléphérique du Salève permet de profiter de la plus belle vue sur la région de Genève. Le Salève surnommé le “balcon de Genève” propose également un point de vue magnifique sur les Alpes et en particulier le Mont-Blanc !
La station inférieure du téléphérique se trouve à Étrembières, en France, à 200 mètres de la commune Suisse de Veyrier.
La Torpille propose une magnifique balade de deux heures depuis la station supérieure du téléphérique, dans la région préservée du Salève.
Le téléphérique du Salève avec la ville de Genève. On remarque, en arrière-plan, le Jet d’Eau de Genève.
La station supérieure du téléphérique du Salève classée monument historique.
La magnifique vue de nuit sur Genève et sa rade. Photo : ville-rail-transports.com
Bien qu’entièrement en France, le téléphérique du Salève est quand même intégré à La Torpille en raison de sa proximité et de son histoire liée à la Suisse. C’est la seule des plus de 2’500 activités de la Torpille hors de la Suisse romande.
Tous les détails techniques sur le site remontees-mecaniques.com.
Une vidéo courte sur le téléphérique du Salève. (Cliquez sur le titre pour le mode plein écran)
Le téléphérique du Salève relie la commune d’Étrembières, dans le département français de la Haute-Savoie (74), au lieu dit “Les Treize Arbres”, sur le mont Salève. Il est géré majoritairement par une filiale de la RATP (Réseau Autonome des Tranports Parisiens) et les TPG (Transports Publics Genevois).
Le positionnement géographique, en vert, du téléphérique, entre la région de Genève et la chaine montagneuse du Salève. Image : remontes-mecaniques.net
La vue d’ensemble du Salève avec le positionnement de la station supérieure.
Une vue d’ensemble de la station inférieure avec le parking attenant.
Un grand parking gratuit se trouve à côté de la station inférieure du téléphérique.
Les prix du téléphérique sont les suivants :
La billetterie avec une maquette de la chaine de montagne du Salève.
L’embarquement dans le téléphérique.
Des images de la cabine au niveau de la station inférieure.
La vue sur la station supérieure depuis la station inférieure.
La montée en téléphérique dure environ cinq minutes. On peut observer depuis le téléphérique, la carrière de pierres au pied du Salève, au lieu-dit “le Pas de l’Échelle”, sur les communes d’Étrembières et de Bossey.
L’autoroute qui longe la Suisse et la carrière de pierres.
La vue depuis le téléphérique, direction nord. La station inférieure (flèche). En rouge, le tracé approximatif de la frontière franco-suisse.
La vue sur la station supérieure. Le croisement avec la cabine descendante.
La cabine du téléphérique du Salève a une capacité d’environ 30 personnes debout.
La vue depuis un drone de la station supérieure du téléphérique du Salève. Photo : thononlesbains.com
La vue d’avion sur la station supérieure.
Le bâtiment principal de la station supérieure du téléphérique du Salève est composé par :
La station supérieure du téléphérique du Salève classée monument historique. Photo : Téléphérique du Salève.
L’accès à l’embarquement dans le bâtiment principal.
L’embarquement au niveau de la station supérieure.
Le panorama se trouve au sommet du bâtiment principal. Il est gratuit pour les détenteurs d’un billet du téléphérique.
Il est juste possible de voir le Mont-Blanc depuis le Panorama en regardant direction sud-est.
Depuis le panorama, il est possible d’avoir un point de vue de l’ouest, jusqu’au sud-est.
La vue direction nord-ouest. le bassin genvois.
La vue direction nord-ouest. Le zoom sur la ville de Genève et sa rade avec le Jet d’Eau.
La vue direction nord. La Dôle, le Mont Tendre, le Chasseron.
La vue direction nord-est. Le Chasseral, le Gibloux et les Cornettes de Bise.
La vue direction est. Les Dents du Midi et la Tour Sallière.
Le zoom direction sud-est. Le Mont-Blanc, le Mont-Blanc du Tacul, les Grandes Jorasses, l’Aiguille du Midi.
Sous le panorama se trouve un restaurant et des salles de conférences.
Une ancienne photo de la station supérieure du Salève. On remarque que la maison devant l’arrivée du téléphérique a aujourd’hui disparu, il ne reste que ses fondations.
La station supérieure du téléphérique du Salève approximativement au milieu du 20ᵉ siècle. Photo : telepherique-du-saleve.com
La structure plate au premier plan avec, en arrière-plan, à gauche, la bande herbeuse.
Une vue d’ensemble de l’intérieur du bâtiment plat. De droite à gauche, la boutique, l’exposition et le bistrot.
Une exposition sur 110 m² est consacrée à la faune et à la flore du Salève.
Le bistrot est composé par un petit espace intérieur et une grande terrasse en extérieur.
Le “parvis” est une zone recouverte par des dalles, au-dessus de l’espace d’exposition et de la boutique.
La vue sur le téléphérique depuis le parvis.
Un petit bâtiment rectangulaire se trouve à l’ouest du bâtiment principal. Il contient la cage d’escalier du panorama et du restaurant. Sur son mur extérieur se trouve un mur d’escalade.
L’extérieur du bâtiment latéral avec les prises du mur de grimpe.
Le mur d’escalade muni de quatre auto-assureurs qui permettent à un grimpeur de monter sans être assuré par une autre personne. Photo : Téléphérique du Salève.
Le sommet du bâtiment latéral sur la droite de l’image.
La cage d’escalier du bâtiment latéral.
Sur l’espace herbeux, à côté de l’arrivée du téléphérique, se trouvait au début du 2oe siècle et en hiver, une patinoire !
Le bassin genevois depuis le muret de l’espace herbeux.
Même endroit, autre temps… La ville de Genève nettement moins urbanisée dans le milieu du 19e siècle. Image : Téléphérique du Salève.
Devant l’espace herbeux se trouve une zone de décollage pour les parapentes.
La Torpille propose une magnifique balade de deux heures à partir de la station supérieure du téléphérique jusqu’au panorama sur les Alpes, dans la la reégion naturelle du Salève.
Le chemin commence par fortement monter dans la forêt pour rejoindre la tour de télécom. À partir de ce point, on fait une boucle avec peu de dénivelé à travers les pâturages du Salève. On revient finalement par le même chemin.
Les caractéristiques de la balade (téléphérique – panorama – téléphérique) :
Le parcours de la balade au Salève.
La vue sur le début du parcours depuis le pied du Salève.
Un panneau indicateur au niveau de la station supérieure du téléphérique.
Le chemin commence par un sentier caillouteux en forte montée.
Au cours de la montée dans la forêt, un dégagement permet d’apercevoir le Mont-Blanc.
Le passage par une zone de décollage de parapentes.
Une vidéo sur la zone de décollage des parapentes.
Le passage au niveau de l’Observatoire, au pied de la tour relais.
Le restaurant de l’observatoire avec sa terrasse donnant sur le Mont-Blanc.
Après la tour relais, le chemin continue relativement à plat, direction sud-ouest, le long de la forêt puis à travers des pâturages.
On tourne à gauche, à angle droit pour se diriger, direction est, vers le panorama sur les Alpes.
Le sentier à travers les pâturages.
La vue direction Sud avec le lac d’Annecy.
La vue direction Est sur le Mont-Blanc.
La vue direction nord sur la tour relais du Salève et le Léman.
Trois tables d’orientation permettent de reconnaitre les montagnes des Alpes.
La superbe vue sur le Mont-Blanc au-dessus de la brume de la vallée.
La vue direction est depuis le panorama sur les Alpes. Les Diablerets, les Dents du Midi, le Grand Combin.
La vue direction sud-est depuis le panorama sur les Alpes. Le Mont-Blanc, l’Aiguille Verte, les Grandes Jorasses.
On retourne en direction de la tour relais en suivant les sentiers à travers les pâturages pour rejoindre la tour relais et, finalement, la station du téléphérique.
Le début du retour au niveau du panorama sur les Alpes.
Le sentier à travers les pâturages.
Le téléphérique du Salève est construit au début des années 1930. Il remplace le train à vapeur à crémaillère qui reliait, en une heure, Veyrier, en Suisse, à un endroit proche de l’arrivée du téléphérique actuel, de 1895 au début des années 1930.
Le train à crémaillère du Salève aujourd’hui disparu. Photo : notrehistoire.ch
Le train en gare de Monnetier, au nord du Salève. Phoo : Téléphérique du Salève.
Contrairement au train qui le précède, le téléphérique du Salève se trouve entièrement en France, dans le département de la Haute-Savoie, avec un départ à quelque 200 mètres de la commune suisse de Veyrier et une arrivée près du lieu dit “Les Treize Arbres”. Voir la section géographie.
Modernisé en 1951, le téléphérique ferme en 1975 puis rouvre en 1984. Sa durée de trajet n’est que de 5 minutes avec un point de départ à 660 m et un point d’arrivée à 1172 m.
La dernière rénovation du téléphérique remonte à 2023.
Le téléphérique du Salève au milieu du 20e siècle à sa gare de départ. La légende indique “station de Veyrier” alors que le départ est bien au même endroit qu’actuellement, dans la commune française d’Etrambières. Photo : Téléphérique du Salève.
Une image avec l’ancienne cabine étroite depuis la station supérieure.
Le téléphérique en 2016. Photo : busetcar.com
Tout le parcours du téléphérique ainsi que la balade se trouvent, en France, dans le département de la Haute-Savoie (74).
La station inférieure du téléphérique se situe dans la commune d’Étrembières, la station supérieure dans celle de Monnetier, et enfin, le panorama sur les Alpes, dans la commune de la Muraz.
La commune suisse de Veyrier se trouve à proximité immédiate du départ du téléphérique. Veyrier, comme d’autres communes à l’est du canton de Genève, possède un lien historique étroit avec les communes françaises précitées. Elles faisaient toutes partie de la même entité politique, il y a un peu plus de 200 ans, le royaume de Piémont-Sardaigne, successeur de la Maison de Savoie.
La station inférieure du téléphérique du Salève (flèche) dans la commune d’Etrembières, en France, à côté de Veyrier. En rouge, le tracé approximatif de la frontière franco-suisse.
Après la période napoléonienne du début du 19ᵉ siècle qui voit l’annexion de Genève dans l’Empire français, Genève possède les territoires en jaune sur la carte ci-dessous, c’est-à-dire, la ville de Genève et quatre possessions discontinues.
En 1814, Genève, libérée de Napoléon, demande son intégration dans la Confédération helvétique. Cette dernière impose une continuité territoriale avec le canton de Vaud. En effet, à cette époque, le Royaume de France atteignait l’ouest du Léman !
La France est alors obligée de céder à Genève les territoires en bleu et les territoires en rouge sont donnés par le royaume de Piémont-Sardaigne pour assurer à Genève une continuité territoriale.
En 1861, la France absorbe la partie ouest du royaume de Sardaigne qui comprend la région du Salève. Par la même occasion, elle regagne ainsi un accès au nord du Léman.
Une carte qui montre les gains territoriaux de Genève après de la Congrès de Vienne en 1814. Image : Wikipédia
Voir tous les détails sur le canton (et république !) de Genève.
Une vidéo en drone sur le Salève.
Une vidéo sur le téléphérique.
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