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Sommaire
Le musée gruérien retrace l’histoire de la Gruyère et de ses habitants du moyen-âge à nos jours à l’aide d’un chemin fléché sur les 1000 m2 d’exposition au sous-sol de la bibliothèque de Bulle tout près du château. De nombreux objets exposés permettent au visiteur de se plonger dans la région magnifique de la Gruyère.
Des expositions temporaires sont organisées et renouvelées régulièrement.
L’extérieur du musée gruérien avec le château en arrière-plan. On peut voir sur l’entrée du musée le thème de l’exposition temporaire.
Des emblèmes de la Gruyère exposés au musée comme des cloches, des habits traditionnels et les fameuses vaches en colonnes de la Poya, la montée à l’alpage.
Parking en vieille ville de Bulle ou dans les environs du musée.
Le musée gruérien et la bibliothèque sont inaugurés en 1917. La bibliothèque se trouve au rez et la musée au sous-sol.
Vue d’ensemble du musée et du château. Sur la devanture du musée est inscrite le thème de l’exposition temporaire.
Les prix du musée gruérien sont les suivant sachant :
le musée est gratuit chaque 4e dimanche du mois.
La réception du musée et de la bibliothèque.
Des objets sur la Gruyère vendus à côté de la réception.
Les escaliers qui mènent au musée, au sous-sol du bâtiment.
Le musée gruérien comprend les thèmes suivants :
La première partie du musée est consacrée à la fabrication et le commerce du fromage.
Le début du musée au pied des escaliers.
Une vitrine exposant des outils utilisés pour la fabrication du fromage.
Un chemin avec des points blancs qui permettent au visiteur de suivre le parcours à travers le musée.
Un chaudron utilisé pour la fabrication du fromage.
Les fameux tableaux de la poya. Des vaches en colonnes qui montent à l’alpage.
Une carte montrant le parcours du fromage Gruyère de sa région de fabrication jusqu’à Lyon dans le royaume de France de l’époque. Le gruyère était apprécié pour son gout, mais aussi pour son apport en protéines et sa longue conservation. Le fromage était acheminé en chariot depuis la Gruyère jusqu’à Vevey où il prenait le bateau jusqu’à Genève, république indépendante à l’époque tandis que Vevey appartenait au canton de Berne. Depuis Genève le fromage est d’abord transporté par des chariots le long du Rhône en raison de rapides empêchant la navigabilité puis sur le fleuve jusqu’à Lyon.
Des objets de luxe comme de la vaisselle, des habits ou des objets religieux.
Un panneau sur la fabrication de chocolat Cailler à Broc.
La deuxième partie du musée est consacrée à l‘artisanat et les premières industries.
Des outils pour récolter l’herbe pour l’hiver.
Les fameux tavillons, des planchettes en bois superposées utilisées comme des tuiles pour recouvrir le toit des fermes et chalets d’alpage
Des objets fabriqués en bois.
La troisième partie du musée est consacrée à la vie domestique et la population.
Des femmes et des filles en train de tisser.
Divers objets permettant de s’éclairer.
Un habitat d’époque.
Des habits d’époque.
Plusieurs postes tout au long du parcours proposent des ateliers pour les enfants.
Un tableau sur l’incendie de 1804 qui ravagea Bulle, mais épargna le château.
La quatrième partie du musée est dédiée à l’évolution démographique de Bulle.
Trois très belles maquettes permettent de se rendre de l’évolution considérable de la ville de Bulle.
Une animation raconte l’évolution de la ville de Bulle.
La maquette de Bulle en 1722 très similaire au Bulle du Moyen Âge. Population : environ 1’000 habitants.
La maquette de Bulle en 1912 avec l’arrivée du chemin de fer. Population : environ 4’ooo habitants.
La maquette de Bulle en 2002. Population : environ 15’000 habitants. Depuis cette date, la ville a encore considérablement augmenté avec un grand nombre d’immeubles et maisons individuels en plus. Bulle fusionne en 2006 avec la Tour-de-Trême et compte en 2022 26’000 habitants, un chiffre en constante progression.
L’arrivée du chemin de fer à Bulle en 1868 avec l’ouverture de la ligne Bulle-Romont.
La cinquième section du musée gruérien traite des pouvoirs et territoires du Moyen Âge au 19e siècle.
Divers objets historiques exposés au visiteur.
Des panneaux de rues et des anciennes caisses enregistreuses.
Le territoire de la Gruyère fribourgeoise imprimé sur le sol. La Gruyère actuelle est issu de la faillite du comté de Gruyère au 16e siècle. À ce moment le territoire du comté est séparé entre ses créanciers, Fribourg et Berne. On peut voir en gris la partie « fribourgeoise » de l’ancien comté de Gruyère auquel est ajouté la partie noire avec Bulle pour former en 1848 le district de la Gruyère.
Des tenues militaires du Moyen Âge.
Une vitrine présentant des objets militaires.
Une diligence, des épées et un canon.
Un objet discret retient l’attention au fil de la visite. Il s’agit d’une urne funéraire (en vert) qui contiendrait le crane de Pierre-Nicolas Chenaux (1740-1781). Ce dernier est un héros local de la Gruyère. Il s’oppose à la main mise de Fribourg sur la Gruyère et essaie même de marcher sur celle-ci. Il est tué par un de ses partisans alléché par la prime qui avait été promise pour le tuer. Sa statue trône depuis les années 1930 en face du château de Bulle.
La statue de Chenaux devant le château de Bulle.
Une vue d’ensemble de la section du musée « pouvoir et territoires ».
Un atelier permettant de reconstituer les armoires des villes de la Gruyère et du canton de Fribourg.
La sixième et avant-dernière partie du musée consacré à la religion, l’église officielle et la piété privée.
Des statues religieuses qui rappellent la Fribourg catholique.
Une très belle pièce religieuse.
La septième et dernière partie dédiée à la création et diffusion des représentations emblématiques de la région.
Des habits d’autrefois très peu colorés.
Trois objets cultes de la Gruyère. Les cloches, l’habit traditionnel et la Poya, un mot en patois signifiant la montée des troupeaux à l’alpage.
Un film sur la poya en Gruyère.
La fin de l’exposition permanente du musée en suivant les points au sol.
Une partie du musée est consacrée à des expositions temporaires renouvelées régulièrement.
En 2023, a lieu une exposition ayant comme intitulé « RÉFORMES | Et Fribourg resta catholique ». L’exposition traite de la période de la Réforme protestante au 16e siècle avec la région de Fribourg entourée par la Berne protestante.
Très belle présentation de l’exposition temporaire.
Des panneaux de présentation.
L’exposition temporaire du musée gruérien.
L’imposant château de Bulle se trouve à proximité immédiate du musée gruérien. Le château n’est pas visitable, mais il est possible, depuis 2022, de monter dans le donjon pour profiter d’une très jolie vue à 360 degrés sur la région de Bulle et la Gruyère.
Voir l’article consacré au château de Bulle.
Le magnifique château de Bulle construit selon le « carré savoyard » et possession de l’évêque de Lausanne durant le Moyen Âge.
Le donjon depuis la cour.
L’escalier très raide menant au somme du donjon.
Le magnifique château de Bulle construit selon le « carré savoyard » et longtemps possession de l’évêque de Lausanne.
Le musée « gruérien » s’écrit sans le « Y » du mot « Gruyère » et prend ici un accent aiguë. Il ne faut pas confondre le mot « gruérien » ou « Gruyère » avec « Gruère » et son fameux étang dans les Franches-Montagnes.
Gruyère vient de l’animal à longue patte appelé la Grue qui ressemble au héron cendré tandis que Gruère vient de gruau, des grains moulus grossièrement. En effet, l’étang de la Gruère est une étendue d’eau artificiel qui avait été creusée dans le but d’alimenter un moulin.
Le drapeau du district de la Gruyère avec sa grue blanche sur fond rouge.
Enfin, on peut noter la différences entre Gruyère et Gruyères. Gruyère est utilisé pour appeler, au féminin, la région ou le lac et, au masculin, le fromage tandis que Gruyères est utilisée pour nommer le village et son château, le château de Gruyères et non pas le château de la Gruyère.
Une vidéo à l’intérieur du musée.
Webcam en ville de Bulle.
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