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Le fort militaire de Chillon est ancien bunker souterrain de l’Armée suisse à Veytaux sur la Riviera vaudoise, entre Montreux et Villeneuve.
Le fort, construit dans le rocher, fait face au fameux château de Chillon et est un témoin de la défense nationale suisse de la 2ᵉ partie du 20ᵉ siècle et son concept du « Réduit National » composé par des forts positionnés à des endroits stratégiques.
Démilitarisé à la fin du 20ᵉ siècle comme tous les autres forts militaires de Suisse romande, le fort de Chillon permet de se replonger dans cette période de l’histoire suisse. Le visiteur parcourt le bunker sans guide, à l’aide d’informations affichées dans les différentes pièces. Des films projetés contre les murs à certains endroits, des jeux de lumières et de l’audio rendent la visite animée et permettent de se rendre compte de la vie à l’intérieur du fort à l’époque où il était occupé par les soldats.
Un espace ludique et de jeux sur domaine militaire permet aux enfants et adultes de s’amuser.
Le fort militaire de Chillon se visite en 1 à 2 heures, c’est l’un des forts militaires les plus intéressants à la visite en Suisse romande. La visite s’adresse à tout public et peut se faire sans problème en famille avec des enfants dès 6 ans. C’est une bonne idée d’excursion par temps de pluie !
Le château de Chillon avec, à sa gauche, de l’autre côté de la route cantonale, le fort de Chillon creusé dans le rocher.
Le poste de la mitrailleuse à l’intérieur du fort.
Une vidéo affichée contre le mur de la cuisine qui anime la visite.
La salle des machines avec des jeux de lumières.
⚠️ Cet article n’a pas vocation à valoriser les armes ou le militarisme.
Une vidéo courte sur le fort de Chillon. (Cliquez sur le titre pour le mode plein écran).
Le fort de Chillon est l’un des forts militaires du 20ᵉ siècle les plus intéressants à visiter en Suisse romande. Contrairement aux forts de Vallorbe, Cindey ou Dailly qui se visitent avec un guide, le fort de Chillon propose une visite libre fléchée à l’aide de numéros au sol, des plaques informatives contre les murs fournissent des informations au visiteur sur chaque local.
Des vidéos particulièrement bien faites et humoristiques sont affichées dans certains lieux de vie du fort ainsi que le long de certains couloirs, ce qui permet de se rendre compte du mode de fonctionnement. Une salle ludique munie de quiz, de lunettes 3D et de consoles tactiles ravira les enfants et même les adultes.
Un panneau explicatif d’une pièce du fort en quatre langues.
Le rôle du château de Chillon, durant son activité pendant la deuxième moitié du 20ᵉ siècle, était de protéger le flanc nord de l’un des trois piliers du « Réduit National », la forteresse de St-Maurice.
Un schéma affiché au fort de Cindey qui montre la forteresse de St-Maurice avec ses principaux ouvrages de défense. Au nord de St-Maurice, les forts de Chillon et Champillon. Au sud de St-Maurice, les forts d’Evionnaz, Vernayaz, Folatères, Commeire et Champex. La forteresse de St-Maurice, elle, est composée par les Forts de Cindey, Scex, Savatan et surtout le mythique Dailly.
Le parcours du fort de Chillon compte sept zones de visite ainsi que d’autres curiosités.
Le fléchage au sol qui permet de s’orienter dans le fort. Ici la direction pour se rendre au point 1.
L’entrée du fort de Chillon était autrefois secrète et cachée avec du treillis militaire. Elle se trouve actuellement bien en évidence à côté de l’arrêt de bus « Château de Chillon ».
L’entrée du fort est déplacée à l’endroit actuel en 1960 avec l’agrandissement du fort. L’ancienne entrée, un peu plus au nord, est alors murée.
L’entrée du fort au fond à droite de l’image, en face du château.
Le château de Chillon depuis l’entrée du fort sous un ciel menaçant.
Le tarif d’entrée au fort de Chillon est le suivant :
Une photo de l’entrée du fort, en juin 2017, à l’époque où elle était encore camouflée.
La proximité de l’entrée cachée du fort et de l’endroit touristique très fréquenté du château de Chillon avec près de 400’000 visites par année a donné lieu à quelques anecdotes. Ainsi, un jour, un car touristique était stationné devant l’entrée et les gardes forts n’ont pas pu sortir, car le camouflage s’ouvrait vers l’extérieur ! Une autre fois, un citoyen britannique a eu un petit accident avec sa voiture et a percuté le camouflage. Il s’est retrouvé très étonné d’avoir enfoncé une structure molle plutôt que le rocher.
Comme dans les autres forts militaires suisses, l’entrée commence par un long couloir rectiligne en pente montante. Ces deux éléments permettent un tir de défense face à l’entrée ainsi que l’écoulement de l’eau vers l’extérieur.
Le long couloir d’entrée. Une vidéo est affichée contre le mur montrant les soldats rentrant en service dans le fort avec leur équipement.
Un fusil d’assaut Fass 57 en position de mitrailleuse pour surveiller l’entrée du fort et son long couloir rectiligne. Ce poste de combat est situé à une distance suffisamment éloignée de l’entrée pour ne pas être atteint par les lance-flammes de l’époque. Sur la droite, un clapet qui avait pour but de placer une grenade pour qu’elle retombe de l’autre côté.
Une lourde porte blindée de plus de deux tonnes.
Les dates importantes du fort sont :
D’une surface de 2125 m² (environ la moitié d’un terrain de football), le fort pouvait contenir 250 militaires en possession de nombreuses armes comme des canons anti-char et des mitrailleuses fixes ainsi que des armes mobiles comme des fusils d’assaut, des grenades, des tubes roquettes ou des lances mines.
Une plaquette de présentation du fort de Chillon. On peut remarquer les caractères « A390 » associés au fort de Chillon. Tous les ouvrages militaires suisses sont numérotés depuis le sud-ouest du territoire.
L’accueil, zone 1 de la visite, se trouve au niveau du local de garde où les soldats étaient reçus lors de leur entrée en service. Aujourd’hui, à cet endroit, le personnel fournit des explications sur la visite.
L’arrivée à l’accueil du fort avec des affiches d’époques mettant en avant la construction des forts militaires.
L’accueil avec des panneaux de présentation du fort.
Carte du fort de Chillon. On peut voir, de 1 à 7, les différentes zones de visite ainsi que les postes de combat C3 à C8.
Le plan détaillé du fort appelé plan tactico – technique par l’Armée suisse et classé « top secret » à l’époque.
Maquette du site de Chillon faite par les militaires. La construction du viaduc de l’autoroute dans les années 1960 posa quelques petits problèmes « diplomatiques » puisque des piliers de l’ouvrage devaient être forés dans le rocher tout près du fort déjà existant alors, qu’en même temps, les militaires voulaient garder jalousement le secret de leur bunker.
La deuxième zone de visite du fort de Chillon et l’une des plus intéressantes.
Il s’agit de l’un des cinq postes de combat du fort qui étaient numérotés de C3 à C8. Les postes C5 à C8 se trouvent à l’intérieur du rocher tandis que C3 et C4 sont constitués, en extérieur, par des bunkers en béton le long des voies de chemin de fer à côté du château de Chillon. Voir la section « Extérieur« .
Le poste de combat à visiter est le poste C7, avec les pièces suivantes :
Le chiffre, exprimé plus haut en millimètres, est le calibre de l’arme qui désigne le plus grand diamètre de son projectile.
Un casier devant l’entrée du poste de combat C7. Des obus de 90 mm destinés au canon et, en dessous, des caisses contenant des munitions pour les mitrailleuses.
Le poste de combat C7 que l’on visite est en fait son niveau inférieur puisque ce poste comporte deux niveaux.
On peut signaler (non indiqué lors de la visite) que la casemate C7 comportait un pigeonnier avec un mini sas pour laisser partir les pigeons dans le but de transmettre des informations en dernier recours.
Le poste d’observation a pour but d’aider à la précision des tirs.
Un râtelier permettant aux soldats dans le poste de combat de ranger leur fusil d’assaut. (Ici, Fass57). Ce fusil d’assaut est aujourd’hui remplacé dans l’armée suisse par le Fass 90.
Le fort de Chillon était équipé de quatre canons anti-char. Les canons pouvaient tirer sur des véhicule circulant le long de la route du lac.
Le visiteur peut déplacer le canon et regarder dans son viseur.
On peut voir que le canon est rétractable en glissant sur un support vers l’arrière.
« Exclu que je mette ce masque ! ». Lors des tirs, du monoxyde de carbone (CO) est dégagé par l’arme. Le CO est un gaz toxique mortel et particulièrement dangereux, car il est inodore, invisible et n’irrite ni les yeux, ni les voies respiratoires. Après inhalation, le gaz entre dans le sang et y prend la place de l’oxygène. Pour se protéger, les servants des différentes pièces des postes de combat avaient à disposition des masques reliés à un réseau d’air non vicié.
Deux manivelles permettent de déplacer le canon. Le tireur n’a pratiquement aucune visibilité. Pour ajuster son tir, il s’aide de l’observateur dans la pièce adjacente, du guide de tir qui se trouve sur l’arme et de la centrale de tir dans le poste de commandement du fort.
Différents objets dans la salle du canon.
Le matériel pour entretenir le canon.
La mitrailleuse est d’un calibre de 7.5 mm pour une portée de 1200 m maximum. Elle peut théoriquement tirer 1’000 coups à la minute.
Comme pour le canon, il est possible de manipuler la mitrailleuse et regarder dans son viseur.
Une vue d’ensemble de la mitrailleuse.
Le bac recueillant les cartouches lors de tirs.
Le guide qui permet de tirer sur un endroit précis de la zone de Chillon sans aucune visibilité.
Une lampe au cas où la lumière du fort ne fonctionnerait plus et des écouteurs munis d’un laryngophone. Ce dernier équipement, placé autour du cou, permet de capter les vibrations produites par les cordes vocales et ainsi transmettre le son de la voix sans avoir besoin de capter le son ambiant environnant. En bas, une manivelle pour descendre ou monter le cache de l’embrasure de tir à l’extérieur. Sur la droite, un tube acoustique qui permet les communications entre les pièces de la casemate.
La machine qui permet d’ajouter des cartouches à une bande dans le but d’être placée dans la mitrailleuse.
En utilisation, le canon de la mitrailleuse doit être refroidi tous les 200 coups en le plongeant dans un bac d’eau froide que l’on peut observer sur la droite de l’arme. Un gant permet de manipuler le canon brulant.
Comme pour le canon, la pièce de la mitrailleuse est équipée de tuyaux permettant de raccorder son masque à gaz et ainsi se protéger du monoxyde de carbone lors des tirs.
La Konkordiaplatz se trouve au centre du fort de Chillon à un croisement en croix. En raison de la petitesse des lieux, la Konkordiaplatz était le seul endroit du fort pour rassembler la troupe. Aujourd’hui, elle est utilisée comme cafétéria.
Les drapeaux pour le jour du premier août, date de la fête nationale suisse. Des tables étroites se trouvent le long des murs.
La dégustation des cervelas avec la salade de pomme de terre à la Konkordiaplatz lors du premier août.
La KonkordiaPlatz se trouve en haut du glacier d’Aletsch où plusieurs glaciers se rejoignent. Elle donne son nom au croisement en croix du fort de Chillon par un commandant du fort. Photo: 1815.ch
Au niveau de la Konkordiaplatz, se trouve un long escalier qui permet d’atteindre les bunker C3 et C4, de l’autre côté des voies de chemin de fer par rapport au fort de Chillon. Voir la section « Extérieur » pour tous les détails à ce sujet.
Les 100 marches d’escalier qui descendent sous les voies de chemin de fer. Il n’est pas possible de l’emprunter dans le cadre de la visite.
La troisième partie de la visite est composée principalement par la cuisine et par l’infirmerie.
Le Sas de décontamination qui aurait été utilisé en cas d’attaque nucléaire.
La Cuisine du fort militaire avec les ustensiles et provisions alimentaires de l’époque.
Le fort affiche des vidéos sur les murs de nombreuses pièces. Ces vidéos sont plutôt drôles et particulièrement bien faîtes, elles permettent se de rendre compte de la vie du fort. Ici, des discussions amusantes sur la préparation du repas de la troupe dans la cuisine.
La salle d’opération avec une vidéo murale.
La chambre des soldats sanitaires dont le rôle était de s’occuper des malades.
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La quatrième zone de visite est constituée par le poste de commandement.
Le bureau de Poste. Il permet aux soldats d’envoyer et recevoir du courrier. Ce service militaire est, aujourd’hui encore gratuit, pour un soldat.
Le bureau des services. Il assurait le bon fonctionnement de toute l’infrastructure du fort.
Un jeu qui consiste, en un temps donné, à remettre les cantons à leur endroit sur la carte de la Suisse.
Le central téléphone. Il relie tous les points importants du fort ainsi que des éléments extérieurs.
Le poste de commandement. C’est le bureau du commandant du fort.
La centrale d’alarme se trouve à côté du poste de commandement. Elle permet de faire parvenir des messages via des haut-parleurs disséminés dans tout le fort.
Le poste central de tir avec la carte qui permet le calcul des tirs. Les coordonnées de tirs, l’azimut et l’élévation, sont fournies aux servants des canons. En rouge, la zone de tir des mitrailleuses à 1’200 m.
Les cartes d’identité utilisées dans le fort ou pour être identifié de retour à l’intérieur après une sortie.
Le mess ou cantine des officiers.
La chambre du commandant de compagnie. C’est le seul homme du fort à disposer d’une chambre seule.
Les habits du commandant de compagnie.
La cinquième zone de visite du fort de Chillon est le quartier de vie des soldats.
La pièce consacrée aux douches, pissoirs et WC.
Un râtelier permettant de ranger son fusil d’assaut avant d’aller au réfectoire ou dans les dortoirs.
Le réfectoire des soldats. L’endroit où la troupe mangeait le petit-déjeuner, le diner et le souper. Comme à la cuisine et l’infirmerie, un très sympathique film est projeté contre le mur.
Le vestiaire des soldats. On peut voir les « fameux » treillis militaires aux couleurs rouges ainsi que les tenues de sortie grises. Depuis 1990, de nouvelles tenues de camouflages vertes équipent l’Armée Suisse.
Les dortoirs des soldats. Les lits sont composés par un matelas et un sommier rudimentaires. Chaque soldat utilise son propre sac de couchage et éventuellement la mythique couverture grise avec une bande rouge de l’Armée suisse.
La salle interactive est composée par des jeux tactiles, des quiz et un simulateur 3D. Cet emplacement était occupé à l’époque par des dortoirs pour la troupe.
Un simulateur de combat de cuirassés.
La zone 6 du fort de Chillon est composée par la salle des machines qui avait pour fonction, avec ses deux moteurs alimentés par 27’000 litres de diesel, de ventiler et chauffer le fort.
Les deux moteurs diesel de la salle des machines. Un principal et un de secours. En fonctionnement, ils étaient refroidis par de l’eau pompée dans le lac.
Des équipements à côté des moteurs diesel.
Des filtres dans la salle des machines.
Des jeux de lumière qui l’on peut observer à plusieurs endroits du fort.
Un long couloir relie la salle des machines à la pièce où étaient entreposées les munitions du fort, le magasin à munitions.
Différents obus dans la casemate C8, sur le chemin entre la salle des machines et le magasin à munitions.
Le long couloir vers le magasin à munitions éclairé avec une variation de couleurs.
Le magasin à munitions est la septième zone de visite du fort de Chillon. Il était éloigné du reste du fort pour des raisons de sécurité. Évidemment, il n’a plus aujourd’hui sa fonction d’autant.
Le couloir présentant des informations sur le légendaire « Réduit National« . Ce concept consistait à se replier dans les montages en cas d’invasion par une puissance étrangère avec comme cœur les forteresses de Saint-Maurice (Valais), du Gothard (Uri) et de Sargans (Saint-Gall).
Un panneau sur l’évolution des effectifs de l’Armée suisse depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1945. On peut notamment voir que les effectivement de l’Armée suisse ont fondu de 880’000 soldats en 1962 à environ 140’000 aujourd’hui. Pendant ce même laps de temps, le pourcentage de militaires par rapport à la population suisse est passé du chiffre stratosphérique de 15.7 % à 1.6 %.
La salle de projection dans une partie de l’ancien magasin à munition.
Trois postes à Lunettes 3D permettent de se retrouver dans plusieurs situations militaires comme le poste de combat du canon.
La boutique du fort permet d’acheter des objets militaires comme, par exemple, les fameux chocolats et biscuits militaires.
La boutique du fort de Chillon.
Le couloir pour accéder à la zone panoramique.
Un « mur scénarisé » sur lequel, comme à l’entrée, est projeté des soldats en tenues militaires.
Après le long couloir qui suit la boutique, on sort du fort de Chillon par la sortie de secours. C’était aussi une galerie d’échappement qui avait, en cas d’explosion dans le magasin de munitions, pour but d’évacuer la surpression.
A l’extérieur, on peut alors profiter d’une jolie vue sur le château de Chillon.
La sortie de secours du fort, une vingtaine de mètres au-dessus de l’entrée actuelle.
La terrasse du fort de Chillon avec une très belle vue sur le château de Chillon et le lac Léman.
Les tables sur la terrasses utilisées pour des occasions particulières.
Un bunker isolé du fort en protection de la zone d’entrée en contrebas.
Les escaliers de secours qui mènent à la route cantonale. Construits récemment, ils ne sont pas utilisés lors de la visite. On peut voir l’arrêt de bus et, à sa droite, l’entrée du fort.
La vue direction sud sur le débarcadère de Chillon.
La vue direction ouest sur le fameux château de Chillon.
La vue direction nord avec, au premier-plan, le poste de combat C7 que l’on peut visiter, et, en arrière-plan, le Mont-Pèlerin et son antenne télécom.
Les parasols de la terrasse du fort de Chillon depuis l’entrée au niveau de la route cantonale.
En attente … Photos avec descriptions des montagnes.
Le fort de Chillon ne fonctionnait pas tout seul, mais recevait des renseignements ou de l’aide militaire de petites structures, comme des bunkers, en hauteur à l’est et à l’ouest de lui. De plus, le fort de Champillon, au-dessus d’Aigle, était capable de tirer des obus d’artillerie dans le secteur de Chillon pour l’aider en cas d’attaque.
Carte montrant les postes de combat de l’ouvrage défensif de Chillon ainsi que les petites structures défensives que lui sont associées. Source : Wikipédia.
A390 : Fort de Chillon;
En rose, G3 à G8 : Casemates du fort reliées entre elles par des galeries, positions de combat
En jaune, A382 à A389 : Petits bunkers hors du fort
Triangles noirs : barrages antichars
En rouge: Route principale H9
En bleu : Viaduc de Chillon (A9)
En orange : Château de Chillon.
Petit carré bleu: ancienne entrée, demi-cercle bleu: entrée actuelle.
Les éléments de combat « A » et « G » de la carte précédente indiqués en noir sur la maquette au niveau de l’acceuil du fort.
La vue, à droite, sur le fort de Chillon et les embrasures de ses canons et mitrailleuses. Quand le fort était en service, le canon était reculé et les embrasures étaient dissimulées par un cache. Les pierres apparentes sont en fait un camouflage de la structure en béton.
Très belle photo du château de Chillon en face du fort militaire.
Le long escalier qui part de l’intérieur du fort et mène aux postes de combat C3 et C4, des bunkers de l’autre côté de la voie ferrée tout près du château de Chillon. Ces deux blocs, relativement vulnérables, car en dehors du rocher, sont eux-mêmes défendus par deux petits contres-ouvrages intégrés dans le mur des voies de chemin de fer (côté montagne) avec accès par un couvercle dans le trottoir. Depuis les positions C3 et C4, il était possible de faire sauter les ouvrages minés sur la route cantonale pour obstruer la voie de communication.
Le bunker C3 se trouve de l’autre côté des voies de chemin de fer, au nord du pont qui mène au château de Chillon. Un chemin souterrain le relie au fort de Chillon mais ce dernier n’est pas ouvert à la visite.
Ce bunker, semblable au C4, n’est pas dans le rocher comme les postes C5 à C8.
Le bunker du poste de combat C3. Le pont sur les voies de chemin de fer à gauche, et, en arrière-plan, le château de Chillon.
Le bunker C3 depuis le chemin sous du bord du lac avec son canon anti-char sorti. Le camouflage de l’embrasure est rabattu vers le bas.
La magnifique plage de Chillon en contrebas du bunker C3.
Le bunker C4 se trouve de l’autre côté des voies de chemin de fer, au sud du pont qui mène au château de Chillon. Un chemin souterrain le relie au fort de Chillon mais ce dernier n’est pas ouvert à la visite.
Ce bunker, semblable au C3, n’est pas dans le rocher comme les postes C5 à C8.
Le bunker du poste de combat C4. À sa droite, le toit du Café Byron du Château de Chillon.
La meurtrière permettant la défense du bunker C4 dans le mur de soutien du chemin de fer. Ce poste de défense n’est pas relié au fort et est accessible par un couvercle depuis le trottoir. Chaque ouvrage et poste de combat de l’Armée suisse, petit ou grand, avait son contre-ouvrage permettant ainsi la défense mutuelle. Photo : lignemaginot.com
Le poste de combat C5 est celui le plus au nord de l’ouvrage, à hauteur du pont menant au château de Chillon.
Les deux niveaux du poste de combat C5.
Les pierres apparentes « camouflant » la structure en béton.
Le poste de combat C6 entre les poste C5 et C7 et beaucoup plus petit que ces derniers.
Le poste C6 le long de la route cantonale
Le poste C7 est celui le plus au sud, le long de la route cantonale.
Le poste C7, c’est le poste de combat ouvert à la visite avec ses trois pièces. Voir « Canon et Mitrailleuse« .
Comme C5, le poste C7 comporte deux niveaux.
Les parkings pour accéder au fort de Chillon sont situés à trois emplacements le long de la route cantonale au bord du lac.
Un plan indiquant les trois zones de parkings de Chillon.
Le nouveau pont en béton qui relie la route cantonale au château de Chillon en traversant les voies de chemin de fer.
Les zones de parking.
Les places de parking au nord du pont, le long de la route, côté montagne.
Les places de parking proches au sud du pont, le long de la route, côté montagne.
Les places de parking éloignées au sud du pont, le long de la route, côté montagne et côté lac.
Il est possible de prendre un des trois transports en commun suivants qui relient Villeneuve à Montreux le long du lac :
L’arrêt de bus à quelques mètres du fort de Chillon.
La gare de Veytaux-Chillon se trouve à 500 mètres à pied du fort. Photo : rail-pictures.com
Le débarcadère de Chillon à proximité immédiate du château et à quelques minutes de marche du fort. Photo : vaudloisirs.ch
Une vidéo sur la visite du fort de Chillon.
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