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Le fort Cindey est une structure militaire souterraine en béton dans la zone stratégique de Saint-Maurice constituée par un resserrement rocheux de la vallée du Rhône.
En service de 1940 à 1995, le fort de Cindey est l’un des témoins de la défense nationale suisse de la deuxième moitié du 20ᵉ siècle avec le mythique concept du « Réduit National » où les militaires devaient se replier, en cas d’attaque par une puissance étrangère, à l’intérieur d’une série de forts dans les montagnes des Alpes.
Le fort Cindey se visite pendant deux heures et demi avec un guide de l’association des amis des forts de St-Maurice (AAFSM), il se trouve dans l’état où la troupe l’a quitté en 1995, y compris l’armement, ce qui permet de bien se rendre compte de ce que pouvait être la vie d’un soldat dans un fort de l’armée suisse.
Le fort Cindey fait partie des quatre plus beaux forts militaires ouverts à la visite en Suisse romande.
Le guide expliquant aux visiteurs le fonctionnement d’un canon d’artillerie.
Le long couloir du fort Cindey.
Il est possible d’observer de près les armes qui composent le fort et même les manipuler.
Le dortoir des soldats avec leur équipement.
⚠️ Cet article n’a pas vocation à valoriser les armes ou le militarisme.
Une vidéo courte sur le fort Cindey. (Cliquez sur le titre pour le mode plein écran)
Les parkings pour le fort Cindey sont les mêmes que ceux pour la visite du château de St-Maurice et la Grotte aux Fées.
La gare de St-Maurice depuis la chapelle de Notre-Dame du Scex. Dix minutes sont nécessaires pour rejoindre le parking et le début de montée à la grotte aux fées.
Il faut compter un peu plus de 15 minutes pour atteindre l’entrée de la grotte aux fées depuis le parking. La distance est de 550 m pour un dénivelé positif de 100 mètres.
Une publicité pour la grottes aux fées sur la paroi rocheuse au début de la montée.
Le début de la montée avec, sur les côtés et en haut du portail, les deux activités de l’endroit : le fort militaire de Cindey, le château avec ses expositions sur la bande dessinée et la grotte aux fées. Le fort du Scex, à côté du fort de Cindey, n’est plus visitable.
On passe à côté du château de St-Maurice.
Après le château, on tourne sur la gauche pour continuer la montée vers la grotte aux fées.
La montée dans la forêt. L’accès à la grotte aux fées se mérite !
Le passage à côté de la paroi rocheuse à l’intérieur de laquelle se trouve le fort Cindey.
Le sentier arrive à la grotte aux fées.
La billetterie pour le fort Cindey est la même que celle pour la grottes aux fées. Il est possible, et très recommandé, de prendre un billet combiné pour ces deux activités.
Les prix pour le fort Cindey uniquement sont les suivants :
Il n’est pas necessaire de réserver pour se rendre au fort Cindey. Toutefois, il est important de bien vérifier les heures de visite qui ont lieu toute l’année sauf en hiver.
L’entrée de la grotte sur la gauche et, au milieu, contre la paroi rocheuse, le restaurant et buvette.
L’entrée de la grotte aux fées avec la billetterie juste à sa droite.
La magnifique grotte aux fées que l’on peut visiter après le fort Cindey avec un billet combiné.
Le plan du fort de Cindey est affiché à l’entrée de la grotte aux fées. On remarque qu’un autre fort se trouve à sa gauche, le fort du Scex. La construction de ce fort a commencé quelques dizaine d’années plutôt que le fort Cindey en 1911. Une casemate d’artillerie du fort du Scex se trouve à quelques mètres de la très belle chapelle Notre-Dame du Scex.
Le fort du Scex n’est plus visitable.
Les plans des deux forts de St-Maurice avec des couleurs montrant les phases de constructions. Pour entrer dans ces deux forts, il faut passer par le tunnel menant à la grottes aux fées (sur la droite de l’image).
Une vue spécifique du fort du Scex. La grande majorité du fort est construite entre 1940 et 1946. Quelques années après, entre 1948 et 1952, est rajouté, l’infirmerie, les magasins à munitions et des postes de combat d’artillerie permettant d’accroitre sensiblement la portée de tir du fort.
Un plan affiché dans le fort de Cindey qui montre les embrasures de différents postes de combat dans lesquels se trouvent des canons ou des mitrailleuses.
La visite du fort Cindey se fait accompagné d’un guide et dure environ deux heures et demi. La température est d’environ 10 degrés tout au long de l’année.
Pour entrer dans le fort, on emprunte le boyau menant à la grotte aux Fées sur une centaine de mètres pour bifurquer, après l’ouverture d’une grille, sur un escalier menant à la porte blindée du fort Cindey. Le fort est principalement constitué d’un long couloir où, du côté vallée du Rhône, se trouvent les pièces d’artillerie et mitrailleuses, et, de l’autre côté, coté montagne, les cantonnements de la troupe.
Pour entrer dans le fort de Cindey, on utilise l’entrée de la grotte aux fées.
L’entrée du boyau qui mène à la grotte aux fées.
Le tunnel menant à la grotte aux fées et aux deux forts militaires. C’est un boyau naturel qui a été agrandit pour permettre aux visiteurs d’accéder à la grotte depuis 1864.
Après 1/3 du tunnel menant à la grotte aux Fées, on arrive directement à la porte d’accès au fort de Cindey.
Pour accéder au fort du Scex, il faut continuer pratiquement au bout du tunnel, au niveau du lac de grotte aux fées. Dans ce cas, comme on peut le voir sur le plan plus haut, il faut encore marcher plus d’un kilomètres dans le rocher pour arriver à l’entrée du fort lui-même. Le fort du Scex n’est plus visitable.
Le grillage qui sécurise l’escalier menant au fort Cindey.
L’escalier qui mène à la porte blindée permettant de pénétrer dans le fort.
La visite commence par la partie nord du fort.
Le long couloir taillé dans le rocher qui mène à la partie nord du fort.
Comme le fort du Scex, le fort de Cindey dispose d’un petit téléphérique qui permettait de monter de la marchandise depuis la plaine jusqu’à l’intérieur du fort et en particulier les très lourds et encombrants tubes des pièces d’artillerie. Le téléphérique est actuellement utilisé par le restaurant de la grotte aux fées grâce à sa station intermédiaire.
Le chemin qui monte à la station du téléphérique.
L’embrasure étroite par laquelle entre la cabine du téléphérique.
Le mécanisme de l’installation.
La sortie de secours du fort Cindey côté nord. Une autre sortie de secours se trouve du côté sud du fort.
Un des deux postes d’artillerie de la zone de combat nord. Ces casemates ont été pratiquement complèment démantelées, leurs embrasures se trouvent juste au-dessus du restaurant de la grotte aux fées.
Les casemates dans la zone sud et observables plus tard lors de la visite, sont, elles, parfaitement conservées.
Le canon d’un des trois casemates nord. Il est protégé de l’humidité par un plastique.
On revient en arrière pour visiter la zone sud.
Le très long couloir qui mène à la partie sud du fort.
Des lavabos au niveau de la zone de vie du fort. La zone de vie du fort est principalement composée par les dortoirs, le réféctoire et l’infirmerie.
L’entrée de l’infirmerie avec le fameux drapeaux de la Croix Rouge utilisé pour marquer les élements médicaux de l’armée suisse. Ce drapeau, adopté en 1863, a été obtenu par inversion des couleurs du drapeau suisse. La croix est le symbole de secours, la couleur rouge de la guerre et le blanc de la paix.
La table du bloc opératoire. Il n’a jamais été utilisé puisque, en l’absence de guerre, les malheureux accidentés au sein du fort étaient amenés dans les hopitaux civils environnents.
Le lit de consultation du médecin militaire qui exercait la même activité dans le civil.
Les lits des malades avec des plaquettes devant leur lit pour l’indication sur le traitement.
Un râtelier sur lequel repose les mousquetons type 1931 des soldats de l’armée suisse approximativement de 1935 à 1957.
Des fusils d’assaut « Fass 57″ou SIG-510 du nom se son fabricant shaffousois SIG. Ils équipent l’armée suisse de 1959 jusqu’au début des années 1990 où il est remplacé par le « Fass 90 » ou SIG-550.
Les dortoirs de la troupe, c’est-à-dire, les simples soldats.
Les pulls gris en laine de l’armée suisse.
La fameuse couverture de l’armée suisse avec sa bande rouge. Elle est ici personnalisée pour St-Maurice.
Des équipements utilisés par le soldat dans les dortoirs. Sur la droite, les tenues de camouflages « colorées » utilisé dans la deuxième moitié du 20ᵉ siècle, à gauche, les tenues de travail (gris clair) et de sortie avec l’insigne des troupes de forteresse (gris foncé). Au milieu, les sacoches étiquetées au nom des militaires qui leur permettaient de transporter leurs effets personnels lors de permissions.
La chambre des officiers ou des sous-officiers. Un sous-officier comme un caporal gérait des petits groupes de quelques soldats et étaient, eux-mêmes, sous les ordre d’officiers comme les lieutenants. Le fort était commandé par un officiel supérieur comme un colonel.
La chambre des officiers ou des sous-officiers.
Le mess, ou cantine, des officiers.
Un ancien téléphone analogique accroché à un mur.
Une photo de l’extérieur du dortoir qui montre que cet endroit, comme les autres pièces de vie, n’est pas construit directement contre le rocher, mais avec un étroit espace permettant d’assurer l’étanchéité de la pièce verticalement et au niveau du toit.
Un réservoir d’eau se trouvait derrière le dortoir de la troupe.
La trappe dans le dortoir permettant d’accéder au réservoir.
L’escalier qui monte au réservoir d’eau du fort.
Le long couloir au niveau de la cuisine.
Les cuves pour faire les repas de la troupe.
Des ustensiles utilisés par les cuisiniers.
Les salles du réfectoire qui pouvaient être transformées en poste de commandement (PC),
La salle du réfectoire avec les tables pour les repas de la troupe.
Des couverts pour le réfectoire.
Une salle du réfectoire avec trois tableaux affichés contre les murs qui commémorent des batailles victorieuses des cantons suisses contre des « agresseurs » étrangers, peut-être dans le but de motiver la troupe.
La bataille de Sempach (LU) en 1386. Elle oppose Lucerne, renforcé par les cantons primitifs et la puissante ville de Zurich, au duc d’Autriche à la tête de la fameuse Maison de Habsbourg. On voit sur cette image, à gauche, que les cantons suisses, même alliés, combattaient sous leur propre bannière. Le concept d’armée suisse unie vient seulement du milieu du 19ᵉ siècle avec l’avènement de la « Suisse moderne ».
Le tableau représentant la bataille de Morat (FR) pendant les guerre de Bourgogne en 1476 et mettant en avant la défense acharnée de la ville par un contingent de fribourgeois et de bernois contre Charles le Téméraire, le duc de Bourgogne.
La bataille de Giornico (TI) en 1478. Elle oppose Uri au duc de Milan dans la région de la Léventine du canton du Tessin.
Le magasin à vivre servait à entreposer de la nourriture pour les occupants du fort. Aujourd’hui, il est utilisé comme salle d’information à l’attention du visiteur.
Le guide en train de fournir des explication sur la maquette topographique de la région de St-Maurice.
Le plan en 2D des forts de Cindey et du Scex. Voir la section « Plan ».
La forteresse de St-Maurice avec ses principaux ouvrages de défense. Au nord de St-Maurice, les forts de Chillon et Champillon. Au sud de St-Maurice, les forts d’Evionnaz, Vernayaz, Folatères, Commeire et Champex. La forteresse de St-Maurice, elle, est composée par les Forts de Cindey, Scex, Savatan et surtout le mythique Dailly.
Les fortifications historiques de la région de St-Maurice. 15e siècle, le château. Début du 19e siècle, les fortifications Dufour. Début du 20e siècle (puis amélioré jusqu’au milieu du 20e), les forts de Savatan, Dailly et du Scex. Milieu du 20e siècle, les forts du Cindey et de Tovaire.
Les fortifications Dufour tiennent leur nom de leur concepteur, le fameux Général Dufour qui devait se rappeler au bon souvenir de la défense de la ville de Corfou en Grèce plus de 20 années auparavant, du temps de l’armée napoléonnienne
La maquette qui permet de voir la position du fort Cindey au sein du verrou de St-Maurice, un resserrement de la vallée du Rhône qui oblige des véhicules à passer par un étroit passage.
Les positions des forts principaux du verrou de St-Maurice. Les forts de Cindey et du Scex se trouvent sur la commune de St-Maurice en Valais tandis que Dailly et Savatan se situent dans la commune de Lavey-Morcles du canton de Vaud. Les deux paires de forts valaisans et vaudois pouvaient se défendre entre eux selon le modèle du contre-ouvrage. Dailly est l’ouvrage principal de la forteresse de St-Maurice, l’un des trois piliers du mythique concept de l’armée suisse dit du « Réduit National ». Les deux autres piliers se trouvent en Suisse allemande, au Saint-Gothard (UR) et à Sargans (SG)
Sur les murs de l’ancien magasin à vivre est affiché les quatre généraux suisse élu par l’Assemblée fédérale depuis 1848.
En Suisse, le titre de général ne peut être porté que par une seule personne et par temps de guerre. Parmi eux, les deux qui sont de loin les plus connus sont les deux romands Dufour et Guisan. Pour des raisons diplomatiques, depuis 2000, un « chef de l’armée » suisse est nommé sans porter le titre de général.
Guillaume-Henri Dufour (GE). général en 1849, 1856, 1859 pendant des conflits mineurs.
Issu d’une famille originaire de Genève, Dufour est le plus étonnant des généraux puisqu’il naît à Constance, autrefois dans l’Archiduché d’Autriche, et sert de manière zélée dans le génie de l’Armée napoléonienne appelé la « Grande Armée » puis l’armée suisse en laissant son nom aux fortifications Dufour dans la région de St-Maurice. Il fonde la Croix Rouge avec Henri Dunand et donne son nom au plus haut sommet de Suisse et 3ᵉ des Alpes dans le massif du Mont-Rose, la Pointe Dufour à 4634 mètres d’altitude. Fin stratège et humaniste, il est victorieux à l’issue de la guerre fratricide du Sonderbund.
Hans Herzog. Général de 1870-1871 pendant la guerre franco-allemande.
Ulrich Wille. 1914-1918, première guerre mondiale.
Henri Guisan (VD). 1939-1945, deuxième guerre mondiale. Le Centre Général Guisan à Pully permet de visiter sa maison au bord du Léman. Autre temps, autres moeurs, la dépouille du Général Guisan défile le 7 avril 1960 dans les rues de Lausanne sous le regard de… 300’000 personnes.
Le poste de commandement d’artillerie est équipé d’outils, à l’époque rudimentaires, mais efficaces, afin de procéder aux calculs des coordonnées pour les tirs d’artillerie, l’azimut et l’élévation. Ces deux valeurs sont alors communiquées aux servants des canons d’artillerie pour le tir.
La traditionnelle table de calcul de tir que l’on retrouve dans tous les forts militaires de Suisse.
« Ça sert à quoi ce truc ? ». Un petit central téléphonique pour pouvoir interagir avec les différentes pièces du fort.
Une radio datant de l’époque la plus récente de l’utilisation du fort.
Le mot casemate provient de l’italien casamatta, de casa « maison » et de matto « fou ». Le mot italien est lui-même originaire du grec ancien khasmatos « fossé ».
Casemate correspond au mot anglais bunker et au mot allemand de blockaus. Il est utilisé dans le fort pour identifier un poste de combat qui peut être de différents types :
Le poste de la mitrailleuse est équipé d’une arme de type 7.5 mm 1951. Le chiffre, exprimé en millimètres, est le calibre de l’arme, c’est-à-dire, le diamètre le plus grand du projectile.
La mitrailleuse visible est un type de mitrailleuse qui se retrouve dans les autres forts militaires suisses. Elle a une portée d’environ 1’200 mètres et une cadence de 1000 coups par minute même si le canon doit être remplacé après 200 coups en raison de son échauffement. À cet effet, un bac d’eau se trouvait à proximité de la mitrailleuse.
Super M. regardant dans le viseur de l’une des mitrailleuses du fort.
La zone en bleu de portée de la mitrailleuse.
La table avec l’équipement qui permettait de placer les cartouches sur des bandes pour pouvoir être insérées dans la mitrailleuse.
Le visiteur se rend dans deux casemates d’artillerie.
Dans la première casemate, le canon est retiré en arrière ce qui permet de se rendre compte de sa longueur.
Le long canon d’artillerie qui tire des obus de 90 mm.
L’embrasure du canon est protégée de l’humidité par un plastique.
Le 2e canon d’artillerie visitable est le plus intéressant. Contrairement au précédent canon d’artillerie, ce canon est sorti à l’extérieur en position de tir.
Le très sympathique guide en train d’expliquer le fonctionnement du canon avec l’introduction de l’obus, ici sans sa douille.
Le mécanisme qui permet l’introduction de l’obus dans le canon.
Le canon d’artillerie. On peut voir, sur la gauche, les tuyaux qui permettaient aux servants du canon de connecter leur masque à gaz à un réseau d’air propre. En effet, le canon dégage, lors des tirs, du monoxyde de carbone (CO), un gaz extrêmement dangereux et difficilement décelable.
Des casiers où étaient stockés des munitions.
Une table qui permettait d’assembler les douilles aux obus. Au premier plan, la douille de l’obus. Sur la table, la charge propulsive aux bords colorés qui se place à l’intérieur de la douille. Sur la gauche, l’obus et au milieu de la table, le mécanisme de mise à feu qui se trouve au sommet de l’obus et qui permet, à l’aide d’une minuterie, de le faire exploser avant le contact avec le sol.
Un dessin d’un obus accompagné de sa douille. Après le déclenchement du tir, la douille est expulsée sur le côté et l’obus part en direction de sa cible. Image : pierrickauger.wordpress.com
Des tubes de canons entreposés dans le couloir.
Le canon antichars tire moins loin que le canon d’artillerie mais à l’avantage de pouvoir faire des tirs en cloche.
Le guide avec un obus flèche en main. Cette munition pointue est utilisée pour percer le blindage des véhicules militaires.
Insertion de l’obus avec sa douille.
Le poste d’observation permet d’aider les servants des différentes armes à régler la précision des tirs. Comme on peut le voir, seule une petite fente permet l’observation. Des observateurs étaient aussi positionnés à l’extérieur du fort et pouvaient transmettre des informations vers le poste de commandement à l’intérieur à l’aide de connexions téléphoniques filaires.
En se dirigeant au bout du couloir sud, on peut observer un long escalier qui monte et qui permet d’avoir accès à une sortie de secours. Les forts de l’armée suisse étaient conçus avec au moins une, mais souvent plusieurs sorties de secours.
L’escalier menant à la sortie de secours. Il n’est pas possible de l’emprunter pendant la visite.
Deux magasins à munitions (mag mun) équipaient le fort Cindey. Chaque magasin consistait en une longue salle munie de casiers pour stocker les munitions.
L’entrée du premier magasin à munitions.
La salle du mag mun 1 a été vidée de ses casier, elle est maintenant équipée par un simulateur de mitrailleuse.
Super M. regardant dans le viseur du simulateur de la mitrailleuse.
L’entrée du deuxième magasin à munitions.
La salle du magasin à munitions avec deux couloirs le long desquels se trouvent des casiers de rangement qui sont utilisés aujourd’hui pour présenter les objets qui équipaient le fort.
Les casiers où étaient entreposées les munitions.
Une arme antichars avec ses munitions.
Une mitrailleuse en position de lutte contre les avions (DCA). À l’époque où les missiles n’existaient pas, les avions devaient voler relativement bas pour bombarder leur cible. Ils étaient alors à portée de tir des mitrailleuses.
Les solides casiers qui stockaient les munitions.
Divers objets qui étaient utilisés par les soldats comme le casque, la sacoche de transport, le fusil d’assaut et son matériel de nettoyage, le livret de service, la gamelle, les chaussures, etc.
Les fameux biscuits et chocolats militaires que l’on peut acheter durant la visite.
Des ustensiles qui étaient utilisés par les cuisiniers.
Le vélo militaire de l’armée suisse.
Tous les forts de Suisse romande sont aujourd’hui démilitarisés, c’est-à-dire qu’ils ne sont plus occupés par la troupe et déclassifiés au niveau du secret militaire. Ils ont eu des destins très différents :
La raison de l’abandon militaire des forts est leur trop forte vulnérablité aux tirs de missiles.
Les forts ouverts aux public en Suisse romande se font avec un guide sauf pour le fort de Chillon. La réservation est généralement nécessaire à l’exception des trois premiers forts de la liste ci-dessous des plus beaux forts militaires à visiter.
En plus du fort Cindey, plusieurs autres curiosités et activités se situent à St-Maurice.
La vue sur la ville de St-Maurice depuis la chapelle du Scex.
La fameuse abbaye de St-Maurice. Photo : Tripadvisor
Un plan des différentes curiosités et activités de St-Maurice affiché à l’accueil de l’abbaye par St-Maurice Tourisme.
Les particularités autour du château de Saint-Maurice.
Activités dans le canton du Valais
Activités dans la région de Saint-Maurice