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Le Fort de Dailly est un construction militaire souterraine exploitée durant le 20ᵉ siècle par l’armée suisse dans la commune de Lavey-Morcles du canton de Vaud.
Avec des dizaines de kilomètres de galerie, ce fort mythique était le plus grand de Suisse et l’un des plus grands d’Europe occidentale. Pièce maitresse de la forteresses de St-Maurice, il était l’un des trois piliers du fameux « Réduit National ».
Le fort est aujourd’hui complètement démilitarisé et ouvert à la visite avec un guide. Il est géré par une association, la CIPAD, qui est composée par des passionnés qui transmettent bénévolement l’histoire des lieux.
L’impressionnant « ascenseur » à obus qui permettait d’alimenter en munitions l’un des canons principaux du fort.
Un escalier qui grimpe le long d’un tapis roulant à obus. Photo : CIPAD
T2. La visite en extérieur d’un des plus gros canons du fort avec sa tenue de camouflage.
La Torpille tient à remercier chaleureusement :
⚠️ Cet article n’a pas vocation à valoriser les armes ou le militarisme.
Une vidéo courte sur le fort de Dailly. (Cliquez sur le titre pour le mode plein écran)
Le plan qui montre la route sinueuse et étroite qui monte depuis Lavey (415 m) dans la vallée du Rhône jusqu’au lieu du rendez-vous de la visite du fort de Dailly, Planaux (1465 m).
La route longue de 10.5 km pour un dénivelé de plus d’un kilomètre. Il faut compter 20 à 25 minutes pour le trajet Lavey – Planaux,
Un lacet sur la route qui monte à Planaux. On remarque l’étroitesse de la route.
Une épingle à cheveux lors de la montée au fort de Dailly.
La magnifique et très peu connue cascade de la Pissechèvre au détour d’un virage.
La cascade de la Pissechèvre haute de plus de 100 mètres. Elle ne doit pas être confondue avec la cascade de la Pissevache, qui se trouve côté valaisan, plusieurs kilomètre en amont du Rhône.
Le passage par le village de Morcles sous l’Aiguille (1488 m).
Après le passage devant l’école de Police à Dailly, on arrive finalement à la ferme de Planaux, lieu du rendez-vous. Sur la gauche, les guides équipés de la tenue grise des manutentionnaires des forts militaires suisses.
La troupes de la Torpille à une distance réglementaire de celle de l’armée suisse. L’étable qui fait office de lieu de rendez-vous de la visite du fort de Dailly. Des places de parking se trouvent juste à côté du bâtiment.
Le drapeau suisse flotte au-dessus d’un canon à côté du point de rendez-vous à près de 1500 mètres d’altitude.
La parcours de la visite guidée est composé par deux parties :
Le parcours à l’intérieur du fort et à l’extérieur du fort. Image retravaillée à partir d’une image de la CIPAD
Les éléments principaux de la visite :
Intérieur :
Extérieur :
Il est recommandé de prendre un pullover lors de la visite de l’intérieur du fort, car la température avoisine 10º Celsius.
Pour accéder à l’entrée du fort de Dailly, on redescend la route d’accès sur un peu plus de 200 mètres.
La vallée du Rhône avec, sur la droite, l’Aiguille (1488 m).
Une vue rapprochée sur la vallée du Rhône et le village d’Evionnaz.
Une petite statuette à l’entrée du fort. Il s’agit de Sainte-Barbe, martyre chrétienne du 3ᵉ siècle. Elle est la patronne des mineurs, des artificiers, des pompiers et des artilleurs.
Un long couloir à l’entrée du fort de Dailly. Comme pour les autres forts suisses, un long couloir suit l’entrée permettant à une mitrailleuse de la surveiller à distance en restant l’abri des lance-flammes de l’époque.
Un panneau permettant de se situer dans le fort avec la direction vers les deux canons visitables, T2 et Ste-Barbe.
Le canon Ste-Barbe est un canon tourelle d’un calibre de 10.5 cm. Il est construit en 1940.
L’escalier qui grimpe au canon Ste-Barbe.
L’escalier avec, sur la gauche, un mécanisme permettant de monter les obus au canon Ste-Barbe.
Le canon St-Barbe vu du dessous.
Le poste de tir très étroit du canon Ste-Barbe.
Une petite salle présente des documents et explique l’explosion de Dailly du 28 mai 1946. L’instabilité des poudres fait exploser trois magasins de munitions qui contenaient chacun plus de 5’ooo obus.
Divers articles de presse, des photographies inédites, ainsi que des pièces de blindage retrouvées à Dailly et Lavey très récemment.
L’imposante porte retrouvée par hasard à des kilomètres de l’explosion des dizaines d’années après la catastrophe.
L’atelier permettait d’entretenir le canon T2. Le canon T2 est un canon tourelle de 15 cm construit en 1960 et unique en Europe. Il est possible de voir l’extérieur de ce canon plus tard dans la visite guidée.
Une vue d’ensemble de la salle de l’atelier du canon T2.
Un canon de remplacement et, au milieu, en arrière-plan, le trou qui permet de monter le monter jusqu’à la tourelle.
L’impressionnant tube de remplacement du canon T2.
La cheminée qui permet de tracter le tube du canon jusqu’à la tourelle.
Des outils taille XXL pour la manutention du canon T2.
Des obus exposés sur une table. En haut à droite, la douille qui est éjectée lors du tir de l’obus par le canon. Au sommet de l’obus se trouve une minuterie qui permet de le faire exploser avant son impact.
Un dessin d’un obus accompagné de sa douille. Après le déclenchement du tir, la douille est expulsée sur le côté et l’obus part en direction de sa cible. Image : pierrickauger.wordpress.com
La zone « munitionnement » est consacrée à l’approvisionnement en munitions du canon T2.
L’ascenseur à obus qui permettait, dans un sens, d’amener les obus au canon, et, dans l’autre sens, de redescendre les douilles.
Les obus avec leur douille dans l’ascenseur.
Le tapis roulant qui amenant les obus à l’ascenseur.
Sur la gauche, les casiers pour stocker les obus.
Un chariot transportant des obus.
Des vieux téléphones analogiques avec leur fameuse roue.
L’impressionnante hauteur d’un obus avec sa douille.
Le drapeau suisse dans le fort de Dailly.
Une affiche qui montre les deux canons principaux du fort. T1 qui ne se voit pendant la visite et T2.
Le poste de commandement (PC) de tir du canon T2.
Le poste de commandement d’artillerie est équipé d’outils, à l’époque rudimentaires, mais efficaces, afin de procéder aux calculs des coordonnées pour les tirs d’artillerie, l’azimut et l’élévation. Ces deux valeurs sont alors communiquées aux servants des canons d’artillerie pour le tir.
La traditionnelle table de calcul de tir de l’armée que l’on retrouve dans tous les forts militaires de Suisse. Sur les murs, les zones qui pouvaient être atteintes par les canons.
Le poste de commandement du canon T2.
La vue depuis le PC sur l’ascenseur à munitions du canon T2.
Les filtres pour purifier l’air du fort en cas de guerre.
Le panneau électrique dans la salle des filtres.
La visite de l’un des magasins à munition (mag mun) du fort de Dailly. La salle du mag mun était constituée par deux longs couloirs le long desquels se trouvent des casiers de rangement pour les obus et qui sont utilisés aujourd’hui pour présenter les objets qui équipaient le fort ou qui étaient utilisés par les militaires.
Un long couloir avec les casiers de rangement des obus.
Du matériel d’hiver utilisé par les militaires.
Une mitrailleuse dans un casier à obus.
Les cantonnements étaient la zone de vie des soldats dans le fort.
Un long couloir qui permet de se rendre au cantonnements.
Les lits des officiers du fort avec les fameuses couvertures marrons.
Les tenues de sortie des officiers militaires. Il s’agit des uniformes personnels de Philippe Blanc, un des très sympathiques guides du fort de Dailly qui rentre ainsi dans la postérité.
Au niveau du réfectoire du fort, le visiteur peut acheter des souvenirs et, bien-sûr, le fameux chocolat militaire de l’armée suisse à l’emballage rouge.
Les deux généraux romands de l’armée suisse affichés contre le mur, les généraux Dufour et Guisan, En service durant la deuxième guerre mondiale, le général Guisan est le plus connu des deux. Toutefois, la vie du genevois Dufour est, de loin, la plus étonnante puisqu’il officia dans la « Grande Armée » de Napoléon, notamment en défendant la ville de Corfou en Grèce dans les troupes du génie. En Suisse, il fut victorieux lors de la guerre du Sonderbund puis fut nommé général lors de conflits mineurs.
Deux salles présentent du matériel de transmission :
Des anciens centraux téléphoniques.
Des anciens centraux téléphoniques.
Du matériel de transmission utilisé par les radioamateurs.
On emprunte encore des galeries pour sortir du fort et continue la visite en se dirigeant en extérieur vers les canons.
Les deux canons qui l’on visite en intérieur sont également visitables en extérieur.
Le canon St-Barbe se trouve à quelques minutes de marche du lieu de rendez-vous et parking.
La route entre qui mène au canon St-Barbe avec le parking en arrière-plan.
Le canon Ste-Barbe sous sa tenue de camouflage de rocher.
Le canon Ste-Barbe sous sa tenue de camouflage.
Une des mitrailleuses externes qui servait à protéger le canon Ste-Barbe ainsi que la défense extérieure du fort.
Le canon T2 se trouve à une quinzaine de minute de marche du lieu de rendez-vous et parking.
La montée raide vers le canon T2.
Des canons d’entrainement sur le chemin vers le canon T2.
Le mythique canon T2 avec sa tenue de camouflage.
La forteresse de St-Maurice est l’un des trois piliers du mythique concept de l’armée suisse dit du « Réduit National ». Les deux autres piliers se trouvent en Suisse allemande, au Saint-Gothard (UR) et à Sargans (SG).
La forteresse de St-Maurice est composée de deux pairs de forts capables de se défendre entre eux selon le modèle du contre-ouvrage. Les forts de Cindey et du Scex se trouvent sur la commune de St-Maurice en Valais, tandis que Dailly et Savatan se situent dans la commune de Lavey-Morcles du canton de Vaud. Le Fort de Dailly est, de très loin, l’élément le plus important de la forteresse, il est relié au fort de Savatan par un funiculaire.
Une maquette présente dans le fort Cindey qui montre la position de la forteresse de St-Maurice au niveau d’un resserrement rocheux de la vallée du Rhône.
Une affiche du fort Cindey qui montre la forteresse de St-Maurice avec ses principaux ouvrages de défense. Au nord de St-Maurice, les forts de Chillon et Champillon. Au sud de St-Maurice, les forts d’Evionnaz, Vernayaz, Folatères, Commeire et Champex. La forteresse de St-Maurice, elle, est composée par les Forts de Cindey, Scex, Savatan et surtout le mythique Dailly.
Les fortifications historiques de la région de St-Maurice. 15ᵉ siècle, le château. Début du 19ᵉ siècle, les fortifications Dufour. Début du 20ᵉ siècle (puis amélioré jusqu’au milieu du 20ᵉ), les forts de Savatan, Dailly et du Scex. Milieu du 20ᵉ siècle, les forts du Cindey et de Tovaire.
Les fortifications Dufour tiennent leur nom de leur concepteur, le fameux Général Dufour qui devait se rappeler au bon souvenir de la défense de la ville de Corfou en Grèce, plus de 20 années auparavant, du temps de l’armée napoléonienne.
Tous les forts de Suisse romande sont aujourd’hui démilitarisés, c’est-à-dire qu’ils ne sont plus occupés par la troupe et déclassifiés au niveau du secret militaire. Ils ont eu des destins très différents :
La raison de l’abandon militaire des forts est leur trop forte vulnérabilité aux tirs de missiles.
Les forts ouverts aux public en Suisse romande se font avec un guide sauf pour le fort de Chillon. La réservation est généralement nécessaire à l’exception des trois premiers forts de la liste ci-dessous des plus beaux forts militaires à visiter.
Reportage vidéo sur le fort de Dailly.
Activités dans le canton de Vaud
Activité dans la région d’Aigle
Forts militaires en Suisse romande
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